sam, 09/02/2013 - 14:57
#1 [4]
Comment et pourquoi faire "varier" une compo sous Renoise.
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Effectivement ! Sauf que peut-être que certains visiteurs font du tracking parce qu'ils n'ont aucune formations musicale aux "intervalles" standards ni à la façon classique d'évoquer les accords ; ceux-là ne vont pas trop savoir à quoi tu fais référence en parlant de tonique augmentée et de mineure. Pour certains, une mineure, c'est une fille qui a moins de 18 balais, hem ! Dans leur tête ils vont juste voir une jeune fille un peu tonique, ça ira pas plus loin !
Donc pour info on va (sans rentrer dans la musicologie profonde), poser juste deux trois balises vulgarisées à mort, sur les accords, histoire que les interventions des musiciens restent compréhensibles par le tout venant, qu'ils soit utilisateur enregistré ou visiteur anonyme.
(1) la différence entre harmonie et mélodie, c'est que dans l'harmonie vous jouez les notes en même temps (ex : accord) tandis que dans la mélodie, c'est la même chose que dans l'harmonie, sauf que les les notes sont jouées les unes à la suite des autres (on vulgarise hein)
(2) un accord ou une mélodie jouent des notes, et chaque note jouée est séparée d'une autre, par un intervalle. Dans un octave, ya 12 intervalles. Ou 12 touches sur un clavier de piano pour simplifier. Mais on dit qu'il y a 7 notes, do, ré, mi, fa, sol, la, si, : ça fait 7. Pour passe de 7 à 12 touches, en fait il ne faut pas oublier les touches noires qui forment des dièzes quand elles sont "à droite" (soit une note plus un demi-ton) ou des bémols (à gauche) soit une note moins un demi-ton. A partir de ces dièzes et bémols, une terminologie diverse et variée s'est mise en place, avec des notions de "mineur" de "majeur", de "diminué", et "d'augmenté". Les musiciens ne peuvent en effet pas trop nommer les intervalles en s'appuyant sur les noms des notes puisque les intervalles peuvent partir de n'importe quelle note de base. Donc les musiciens qui communiquent entre eux, vont premièrement nommer les 7 écarts de notes principaux avec les termes "seconde", "tierce", "quarte", "quinte", "sixte", "septième", "octave". Et pour les notes noires, en dièze ou bémol ils les précisent avec les termes suivants, mineure, majeure, avec une exception sur la quarte et la quinte qui ne sont pas mineures ou majeures mais qualifiées de "justes" et "diminuées" ; pour simplifier convertissons les intervalles (sur 12 demi-tons pour le moment) en termes de musiciens :
1 demi-ton = seconde mineure
2 demi-tons = seconde majeure
3 demi-tons = tierce mineure
4 demi-tons = tierce majeure
5 demi-tons = quarte juste
6 demi-tons = quinte diminuée
7 demi-tons = quinte juste
8 demi-tons = sixte mineure (ou quinte "augmentée")
9 demi-tons = sixte majeure
10 demi-tons = septième mineure
11 demi-tons = septième majeure
12 demi-tons = octave
On s'arrête à un octave mais on pourrait se taper plus de demi-tons encore.
(3) quand un musicien parle de la note "fondamentale" d'un accord, en gros il évoque le do d'un do-mi-sol soit la note la plus grave, la "base" ou dira-t-on la basse
(4) comme j'ai essayé de l'expliquer plus haut, on peut la jouer à l'envers ; et ça s'appelle un "accord renversé" ; en gros je case le do non pas en position basse mais en position haute sur le clavier d'un piano
(5) et lorsque vous alignez des mélodies elles sont constituées d'intervalles de notes qui montent et qui descendent : les intervalles peuvent être donc soit qualifiés d'ascendants, soit descendants ; quand la seconde note d'une mélodie est plus haute que la première, c'est un intervalle ascendant ; quand elle est plus basse : c'est un intervalle descendant.
(6) enfin, comme on a parlé des suites d'accords, il faut quand même pour expérimenter partir d'une note de référence, une note initiale, à partir d'elle, élaborer tous les intervalles possibles. Donc, les musiciens nomment par expérience des types d'accords classiques à partir d'une note de référence désignée : la tonique. Par exemple, il peuvent choisir une tonique "en do". D'ailleurs, si on parle de tonique, on doit parler aussi de la "dominante", soit la quinte juste après la tonique, par exemple dans le cas du do (mode majeur ou mineur), la dominante c'est sol ; certains aussi parlent de sous-dominante, en fait, dans cet exemple c'est fa. Mais si votre tonique n'est pas do, la dominante et la sous-domainante sont à décaler en fonction ; tout ça se sont des termes qui aident les musiciens à communiquer entre eux autour des intervalles.
L'Administrateur