mer, 26/06/2013 - 15:30
#1 [4]
desimal discographie
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Il faut pas mettre tous les psys et tous les malades dans le même sac ; ya les psys grand public placebo, les psys plus scientifiques / experimentaux ; et ya les dealers de produits pharmaceutiques ;
dans l'ordre,
* les psys "grand public" qui se réfèrent à moitié ou complètement à la psychanalyse, qui passent à la radio / tv, et se font mousser dans les revues ciblées, sont les plus nuls, et ils méritent des tomates, en effet ils jargonnent du jargon qui revêt parfois une forme d'apparence rigoureuse et scientifique, mais quand vous étudiez ça de près, C'EST PAS SCIENTIFIQUE et donc ça relève du caprice de l'auteur de la théorie ; la pratique psychanlytique, vous la connaissez, qui consiste à se souvenir des rêves qu'on a oublié 15 minutes après le réveil, et d'interpréter tout et n'importe quoi comme coucher avec moman et buter popa, pour la définir : c'est simple, elle prend 10 ans avant qu'on l'abandonne, et les progrès réels sont nuls, et même pour les "petits" dépressifs, même pour les "névroses" si tant est que ce terme désigne bien une classe de maladie qui existe vraiment de nos jours ; si vous ne vous souvenez pas avoir couché avec moman ou effectué une tentative d'assassinat sur popa, c'est normal, c'est parce que vous refoulez ces souvenirs ; le refoulement c'est le seule chose qui protège non pas le cerveau des traumatismes, mais toute la psychanalyse de la simple réalité qu'elle relève du caprice de son auteur ; pour info, Freud n'a jamais soigné personne, il a menti sur ce point dans ses ouvrages de référence. Ces psys sont aussi capables que l'étaient les médecins du temps de Molière, du temps des précieuses ridicules, du malade imaginaire, du médecin malgré lui, et du temps du tartuffe.
* dans la catégorie des mangeurs de théories fumeuses, on retrouve des psychologues cliniciens, qui, idéalement, appliquent sur un lit de malade les connaissances issues de la psychologie expéripmentale (voir plus bas) mais finalemejnt et techniquement, "mangent à tous les rateliers", et s'ils sont capables de vous sortir des points de vue philosophiques sympas, d'autres qui ne sont pas validés, ou pas validables, mais aussi copieusement, ils vous sortent tout autant des conneries freudo - lacaniennes, dans un grand tout un peu merdique, et tout ça, au lieu de donner le bénéfice du doute, laisse logiquement penser qu'ils ont mangé un paquet de théories, parfois justes, parfois plus ou moins débiles, et qu'ils les utilisent aussi ; on est malheureusement ici dans l'entre-deux de l'inopérance, et d'ailleurs la référence théorique choisie par la psychologique clinique (psychanalyse) est en partie responsable de l'opinion que les gens se font d'elle : un peu comme l'astrologie, un ensemble bizarre, "placebo", dont on ne saurait déterminer précisément si ça marche ou si ça ne marche pas.
* on a les "cognitifs" à savoir ceux pour qui l'étude de l'esprit se résume à l'étude de la raison, la mémoire, donc, le cerveau effectue des apprentissages et perçoit l'environnement, mais aussi développe des stratégies intelligentes pour organiser l'information dont il se souvient, de façon à peu près correcte ; donc c'est à eux qu'on doit les tests d'intelligence, c'est très intéressant, mais, ces cons ont complètement déconnecté leur étude de l'esprit, du "langage corporel" et du "choix comportemental" et des "expressions physiques" bref, la notion de "prise de décision" passe à la trappe ; donc, ils voient l'homme comme une sorte de cerveau volant, qui flotte tout seul dans l'air, hem... hormis la capacité de mesurer de la connerie humaine et de vous la situer sur une échelle statistique, ils observent, perçoivent, établissent un image théorique du "mental" en cartographiant précisément les types de souvenirs et les capacités à se les remémorer en plus ou moins de temps à la seconde près, selon l'heure de la journée ou l'heure à laquelle vous avez pris votre repas ; mais le marché qui lui veut une solution pour ses problèmes de peurs, de tristesse et de colère, ... il est à des années lumières.
* d'autre part ya les psys qui ne font pas du tout référence à la psychanalyse, ce sont des psychologues section experimentale & / ou animale, qui bossent plutôt sur des théories type pavlov et comportementaliste. En gros, ils ont réussi à faire saliver un chien en lui faisant écouter un son de cloche à force d'associer l'arrivée de la bouffe à un son de cloche, et ont donc relié de façon scientifique la physiologie du cerveau réel avec la perception de l'environnement et au déclenchement de choix comportementaux même végétatifs ; ces théories expliquent l'efficacité de l'éducation, qui à base de récompenses et les punitions, associent les bons et les mauvais comportements ; outre que leurs théories ont eu une implication dans les programmes de manipulation mentale et de lavage de cerveau pour fabriquer des individus au comportement "formaté" (centres de ré-édications mentale/idéologique soviéto-chinois) , ces psys sont en mesure de décoder tout ce qui vous arrive comme des apprentissages plus ou moins heureux qu'on peut faire ou défaire à force d'associations et de conditionnements. Ces gars sont les plus crédibles du circuit, ils se chargent de vos phobies, et vous les liquident en 5 ou 6 séances, bien plus efficace qu'une thérapie freudienne de 10 ans. Après, ya pas de miracle, l'extrapolation des thèses comportemantalistes a induit et servi des politiques d'oppression idéologique et mentale ; quant au "marché" de la clientèle, il vient en consultation pour des problèmes d'anxiété et de tristesse, ou de colère, et ces sentiments basiques font référence à des souvenirs, qui déclenchent des mécanismes bien ancrés, parfois même des réponses physiques ou organiques, (on appelle ça la psycho-somatique) pas facilement déconditionnables à moins d'avoir les moyens d'un centre du style d'Orange Mécanique.
* On a la psychologie sociale, qui voit les apprentissages les plus importants comme venant de l'identification aux autres et voit les foules masses ou corps sociaux comme des grosses sources d'apprentissages et de conditionnements ; cette psychologie a été suivie de près par les sociétés totalitaires utilisant les mass medias comme outil de propagande, de conditionnement global au service de l'élite. Elle s'intéresse et mesure par exemple, votre niveau de conformité quand vous avez suivi des cours particuliers. Elle s'intéresse à la façon dont l'unité des foules se brise in situ. Elle s'intéresse à la façon dont le mental d'une société perçoit la réalité et s'y adapte. On a aussi la psychologie des groupes, c'est plus restreint. Mais comment en faire un job rentable. Bah on a trouvé. Issu de ces théories expérimentales, et de la connaissance des phénomènes "de groupe" vu comme comme mini-société, on on a certains courants post new age qui vous balancent leurs formations en "développement personnel" idéales pour les déclassés, ou les individus oméga blessés ou ayant un problème avec leur position sociale, et qui se servent de ces jolies théories pour produire des gratifications sociales artificielles (évolutions facile de la position sociale dans un groupe - micro- société bidon, qui suppose l'enfermements sectaire des membres du groupe). On a aussi sur ce sujet une sorte de produit dérivé qui s'appelle la programmation neuro-linguitique, une théorie qui utilise comme vecteur de conditionnement : la parole humaine, avec pour fantasme le fait de pouvoir agir sur les comportements avec des mots-clés, des mots magiques. Ca coute cher, et ça fleure bon le tour de passe-passe, en tout cas, si vous avez affaire à des comédiens qui n'ont pas de parole, c'est pas sûr que toute cette programmation remue vraiment le cerveau en profondeur.
* On a enfin la psychiatrie ; je rappelle à toutes fin utiles, que seul un médecin a le droit de vous soigner et peut espérer vous guérir par traitement médical : tous les autres qui n'ont pas réussi leurs cursus de médecine, et qui se font faire une plaque en métal ambré, qui font croire, qui laissent entendre, qui laissent à supposer que, etc... entretiennent un affreux quiproquo. Le "droit de guérir" par traitement, est réservé au médecin. Point. Médecin, dont la profession est protégée. Ensuite, tout le quiproquo vient du terme "thérapie" qui veut dire OU accompagner, OU traiter Ou les deux : on ne sait pas trop : eh bien, en pratique, un psychothérapeute, ce n'est pas toujours un médecin, et en conséquence, s'il n'est pas en capacité ni de vous soigner ni de vous guérir par traitement, alors dites vous qu'il ne pourra pas traiter vos problèmes mentaux, juste vous "accompagner" (!) et uniquement cela, sans trop savoir d'ailleurs si la route sur laquelle il vous accompagne est la bonne ou la mauvaise, sympa de sa part, non ? Donc si vous avez un problème mental, qui relève de la chimie du cerveau, et de tout votre système perceptif : les psychothérapeutes non médecins, même avec de jolies plaques, sont relativement incapables d'améliorer votre état. Pour embrayer sur le médecin psychiatre, il a le droit de prescrire les médocs et lui seul ; il adhère plus ou moins aux théories issues de la neurophysiologie, il connaît à peu près toute ce qui relève de la science expérimentale et du comportement, il comprend le rapport entre la perception et la réponse corporelle, la psycho-somatique, le stress organique, et il connaît l'action mesurée de telle substance sur la chimie du cerveau en précision. Il va donc pouvoir prescrire un médoc ciblé pour les problèmes d'humeurs, d'anxiété, ou les problèmes de focalisation de l'attention ou les problèmes de perceptions fausses, si crédibles soient-elles sur le coup. Avantage, l'effet des médocs est pas bidon : il est indéniable. Inconvénient, on en devient vite dépendant ; aussi, un mauvais dosage ou une médoc inadapté et c'est la vie de légume, voire le clash. Enfin, l'approche du psychiatre peut parfois faire penser à une approche de "dealer", finalement, entièrement tourné vers la résolution du symptôme, le psy en oublie d'aider les malades souvent complètement paumés, à retrouver ou à redonner un peu de sens à leur vie ; c'est bien beau de réduire les symptômes, chacun a besoin d'avoir des perspectives.
Et pour moi, chaque malade a son psy adapté.
Et le problème c'est quand on ne sait pas identifier dans quelle catégorie on est.
Il y a les malades virtuels, qui simulent, pour être absents parce qu'ils se font chier au boulot. Mais n'ayant pas de troubles réels et juste imaginaires, ils vont bien mais jouent la comédie pour se donner du temps. Ceux-là, peuvent aller faire un tour chez un psychanalyste. Pas de problème : la meilleure réponse à la simulation, c'est la supercherie.
Ensuite, les personnes phobiques peuvent aller voire les comportementalistes. Succès quasi garanti.
Les autres peuvent simplement aller chez le psychiatre : ça va pas être forcément transcendant, ça paraîtra même simpliste, même si certains psychiatres font des gros efforts pour rendre plus riche leur approche de base (faire parler pour identifier la nature du trouble, mesurer sa profondeur, aller chercher dans le catalogue pharmaceutique le produit correspondant, prescrire, donner rendez-vous, et mesurer l'effet du médoc pour augmentter, baisser la dose, ou changer la molécule, et ainsi de suite).
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